

Ancienne boursière de l’UIL souligne les progrès accomplis dans les politiques nationales du livre en Afrique
L’Alliance mondiale du livre (GBA) qui encourage la conception de matériels de lecture en langue maternelle, a tenu son premier atelier régional du 22 au 25 janvier 2018 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Des représentants d’un pays lusophone, de 10 pays francophones et 10 pays anglophones d’Afrique se sont réunis pour obtenir plus d’informations sur la GBA et l’importance d’améliorer les politiques du livre.
Mme Lily Nyariki, une ancienne boursière de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) et point focal actuel du Groupe de travail de l’ADEA sur les livres et matériels éducatifs (GTLM) pour les pays anglophones, est l’une des personnes clés à la base de cette initiative et a figuré parmi les principaux organisateurs de l’atelier. Lors de son séjour de boursière-chercheure en septembre 2016, Mme Nyariki a travaillé sur un concept de promotion des politiques nationales du livre et de plaidoyer en faveur d’un Conseil national de développement des livres. À partir de ses travaux, elle a fait une présentation majeure lors de la Triennale de l’ADEA de 2017 (République du Sénégal, mars 2017), soulignant la nécessité de politiques nationales du livre et de la lecture en Afrique. L’Alliance mondiale du livre, récemment lancée, constitue un jalon dans la promotion de telles politiques. Elle cherche avant tout à remédier au manque sérieux de matériels de lecture dans les langues locales et vise à transformer la conception, l’acquisition et la diffusion de livres, en particulier en Afrique et en Asie.
L’atelier d’Abidjan a abordé ces sujets et a précisé dans un plan d’action les façons d’instituer des mécanismes innovants et efficaces pour fournir des matériels de lecture en langues locales. Ce plan traite de la production, acquisition, diffusion, gestion et de l’utilisation des manuels et autres matériels de lecture. L’atelier a été organisé par le Groupe de travail du GTLM, en partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), qui a parrainé l’événement.